Ne vous est-il jamais arrivé de ne pas entendre un son que votre enfant ou votre petit-enfant percevait ? Si c’est le cas, sachez que c’est tout à fait normal ! L’audition baisse dès 20 ans et s’inscrit dans une évolution naturelle liée à l’âge.
LA PERTE AUDITIVE, PHÉNOMÈNE NATUREL QUI CONCERNE TOUT UN CHACUN
Dans un premier temps, la perte de sensibilité pour les sons aigus n’impact pas la vie quotidienne. Peu à peu, elle va finir par toucher les fréquences de la parole et peu devenir gênante. On parle alors de presbyacousie. Au même titre que la presbytie qui désigne le trouble de la vision, la presbyacousie est le résultat d’une évolution naturelle liée à l’âge qui se traduit par une perte de la perception des soins aigus. C’est un phénomène naturel, qui est la conséquence d’une dégradation progressive du système auditif.
Pour compenser cette baisse d’audition, il existe de nombreux appareillages auditifs, qui peuvent être utilisés dès lors que la perte d’audition génère des inconforts au quotidien. Malheureusement, même si des solutions existent, encore trop peu de personnes franchissent le cap de l’appareillage auditif.
L’institut CSA (Consumer, Science & Analytics) Research a réalisé en 2021 une étude auprès d’un échantillon de 1 005 personnes âgées de 50 ans et plus. Parmi les répondants, 54 % ont déclaré avoir déjà réalisé un bilan auditif et 30% d’entre eux ont été diagnostiqué avec un trouble auditif. Cependant, seul un tiers révèle être appareillé.
Parmi les freins à l’appareillage, le déni de surdité est en tête.
LE DÉNI DE SURDITÉ, PREMIER FREIN À L’APPAREILLAGE
Dans cette même étude de l’institut CSA Research, 50 % des répondants affirment ne pas avoir ressenti le besoin d’un appareillage auditif alors que l’audition diminue naturellement avec l’âge. 34 % se disent être habitués à gérer eux-mêmes leurs difficultés auditives, sans avoir recours à un appareil. Le prix est également un frein à l’appareillage auditif, mais cette tendance a vocation à s’inverser, notamment grâce à la réforme du 100% santé qui permet au plus grand nombre de bénéficier d’aides auditives intégralement remboursées.
De ce fait, le premier frein semble être essentiellement le déni de surdité, loin devant le prix.
En effet, une perte auditive peut être perçue comme un signe de vieillesse. Pourtant, ce phénomène est totalement naturel et touchera, à un moment donné, une grande partie de la population, au même titre que la nécessité de porter des lunettes.
Grâce à la mémoire auditive et à la suppléance mentale, l’entourage d’une personne souffrant d’une baisse de l’audition pourra mettre plusieurs années à se rendre compte de se trouble. Des facteurs de gêne comme le bruit extérieur ou un manque d’articulation de la part de l’interlocuteur seront régulièrement pris comme excuse. Cette situation peut facilement s’éterniser et augmente alors le risque d’isolement social. En effet, quand on prend l’habitude de gérer ses troubles auditifs seul, on évite les situations dites “à risque” comme les repas de famille ou les réunions de travail. On s’éloigne alors de son entourage et/ou on met en danger sa vie professionnelle et les possibilités d’évolution qui vont avec.
Le déni de surdité est un vrai sujet de société, et Audition Cornuau met un point d’honneur à accompagner toute personne malentendante par la mise à disposition de réponses adaptées au trouble auditif. L’appareillage auditif est une formidable solution qui, par sa technicité, va améliorer le quotidien d’une personne malentendante. Cependant, il est important de rappeler que, comme toute technologie, l’appareil auditif nécessite un temps d’adaptation proportionnelle à l’ancienneté de la perte auditive. Les équipes d’Audition Cornuau sont à votre disposition pour répondre à toutes vos interrogations et vous apporter les conseils personnalisés dont vous avez besoin.
QUEL IMPACT LIÉ À LA CRISE SANITAIRE ?
Dans cette même étude réalisée par l’institut CSA Research, une personne interrogée sur cinq indiquait avoir renoncé à des soins en raison de la crise sanitaire. Effectivement, beaucoup de personnes âgées de 50 ans et plus se sentent “à risque” et décident, par protection, de limiter tout contact extérieur.
Pour les personnes souffrant de troubles auditifs ou d’une perte naturelle des facultés auditives liées à l’âge, la crise sanitaire a donc généré un cercle vicieux. Dans un souci de protection, la personne s’isole. Elle n’accède pas aux soins donc n’apporte aucune solution à ces troubles auditifs, ce qui agrandit davantage le fossé avec ses proches.
Plus que jamais, il est important de comprendre et d’assumer sa perte auditive, pour sa santé mais surtout pour maintenir le lien social et familial. Consultez votre médecin traitant ou votre ORL afin de réaliser un bilan auditif. Dès maintenant, testez votre audition en réalisant un bilan auditif non médical dans un centre Audition Cornuau ou avec notre test auditif en ligne et, le cas échéant, envisagez les solutions auditives pour vous accompagner au quotidien.